Agora

Qui observe les structures polarisantes des médias, les algorithmes et les « chambres d'écho » de nos réseaux sociaux ?
Sommes en train de cristalliser nos points de vue en « vérité » et de nous enfermer dans de véritables prisons psychiques?

Est-ce que s'entourer de gens qui pensent comme nous est la "mort de notre créativité"?

Je vois la rigidification idéologique comme une maladie de société qui, je crois, s'infiltre sournoisement en chacun. Si l'ère de la division est grande, la solution est dans le dialogue.

Je crois qu'il est sain et essentiel de questionner ses idées, de faire évoluer nos pensées réconfortantes et de savoir explorer de nouvelles perspectives, de nouveaux possibles.

Pour cela, nous avons besoin de l'autre, des autres! Nous avons besoin d'entendre d'autres points de vue, d'expériences de vie et de réflexions différentes.

La philosophie a toujours été une nourriture pour la société.

Mais que se passerait-il si nous explorions la pensée critique en y intégrant la dimension intérieure de présence à soi, de la connexion au cœur et à la sensibilité énergétique?

Pourrions-nous nous ouvrir sur une autre octave d'écoute et d'expression?

Une parole transparente, vibrante, humble et ouverte. Une parole qui ne cherche pas à convaincre mais à explorer la qualité de la pensée et des idées. Une parole qui s'intéresse à la sagesse, à la vibration du langage et du verbe créateur?

Pourrions-nous accéder à cet espace d'écoute sensible, curieux et non réactif ? Cette écoute dépersonnalisée qui supporte une expression complice et créatrice.

J'y ai déjà goûté avec quelques ami.e.s dans une méditation collective qui s'est ouverte sur la parole sensible. J'avoue que c'est une avenue d'exploration des plus prometteuses!

Cet espace d'exploration existe. Car vous y êtes invité!

N'est-il pas le temps de redonner une place à la sagesse collective, où l'on peut explorer les conflits avec bonne volonté, s'aligner ensemble dans l'amour et la conscience pour explorer des solutions inspirées?

Peut-on s'offrir un espace pour questionner les dogmes de notre ère moderne? Questionner les idéologies spirituelles, les enjeux technocratiques, et même nos secrets espoirs d'un « nouveau monde » qui n'en finit pas de s'accoucher?

Serait-ce à nous de le verbaliser?

Voilà, je n'en dis pas plus.

Je crois que nous avons chacun autant d'ombre que de lumière. Et que si l'on prend le temps de dialoguer au-delà de nos préjugés, chaque conflit révélera sa sagesse.